Quatrième de couverture
Sur un os
L'art de Françoise Pétrovitch est associé aux tourments et fêlures de l'adolescence, cet entre-deux qui interroge les mystères de la psyché humaine. Marquées par une forme de retenue, voire d'effacement, ses figures laissent pourtant affleurer un bouillonnement intérieur, une densité psychique proche du débordement. L'irréalité des couleurs et des formes amplifie la sensation de trouble émotionnel et de vacarme contenu.
L'exposition Sur un os bouscule le temps. Dans l'amplitude des espaces du MO.CO., l'artiste juxtapose des oeuvres d'époques différentes. Réalisées parfois à trente ans d'intervalle, placées dans le même espace, sous la même lumière, leur présence simultanée provoque des télescopages mais aussi des correspondances permettant de saisir le sentiment de continuité.
On a Bone
Françoise Pétrovitch's art is closely tied to the torments and fissures of adolescence - that in-between state that probes the mysteries of the human psyche. Her figures, marked by a sense of restraint, even erasure, nonetheless reveal an inner turmoil, a psychic density on the verge of overflowing. The dreamlike nature of the colours and shapes heightens the sense of emotional trouble and contained racket.
On a Bone disturbs the notion of linear time. The artist juxtaposes works from different periods within the MO.CO. 's vast spaces. Sometimes created thirty years apart, they are placed within the same space and under the same light. Their simultaneous presence creates telescoping effects but also resonances, allowing the viewer to grasp a sense of continuity.
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