Résumé
L'histoire de ces républicains espagnols et de leur famille fuyant la terreur de Franco, d'abord réfugiés à Angoulême, puis, alors qu'il leur avait été promis d'être transportés en France libre, ont été déportés dans le camp autrichien de Mauthausen pour servir de main d'oeuvre à l'Allemagne. Au total, 927 personnes, parmi lesquels se trouvaient des enfants, des personnes âgées et des malades. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
Ils n'étaient ni juifs, ni membres de la résistance. Ils étaient Républicains espagnols, réfugiés à Angoulême, après avoir fui la terreur de Franco.
Le 20 août 1940, un train chargé de 927 personnes - hommes, femmes, enfants, personnes âgées et malades - quittait la Charente. On leur avait promis de les transporter jusqu'en France libre. La réalité allait se révéler bien différente. Quatre jours après le départ, le convoi atteignait une gare autrichienne dont l'humanité n'oubliera pas le nom : Mauthausen.
La France se défaisait de réfugiés indésirables. L'Allemagne obtenait une main d'oeuvre précieuse. L'Espagne en ignorant ses concitoyens étendait la répression de ses ennemis au delà de ses frontières.
Les auteurs exhument cette histoire réduite au silence : celle du premier train à déporter depuis la France des familles entières vers un camp nazi. Les journalistes se sont entretenus avec les survivants et apportent les preuves des responsabilités du gouvernement de Vichy, ainsi que des autorités allemandes et espagnoles, dans l'envoi vers la mort d'hommes et de femmes, dont la dignité et la mémoire méritent d'être rétablies.
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