Issue d'une thèse, l’histoire de cette famille havraise dont les membres, armateurs et planteurs, se sont enrichis au cours du XVIIIe siècle, à Saint-Domingue, grâce notamment au commerce triangulaire. Face au déclin sous la Restauration, les Foäche ont investi dans la pierre. ©Electre 2025

Quatrième de couverture

Les Foäche, une dynastie d'armateurs et de planteurs entre Le Havre et Saint-Domingue aux XVIII^e-XIX^e siècles

Temps des Lumières, le XVIII^e siècle a également correspondu au temps du grand négoce. Au sein des villes portuaires telles que Bordeaux, Nantes, La Rochelle et Marseille ont prospéré des armateurs reconnus. On ne peut qu'évoquer les Montaudouin à Nantes, les Nairac à Bordeaux, les Begouën-Demeaux et leurs proches parents les Foäche au Havre. Devenus négriers, ces hommes ont régné sur le commerce, cumulant les charges d'armateurs, d'assureurs maritimes et de propriétaires d'esclaves à Saint-Domingue.

Néanmoins, la prospérité des Lumières a laissé place à un affaiblissement en raison des révolutions, qui ont porté un coup d'arrêt aux affaires. Dès lors, ces négociants ont vu leur fortune vaciller.

Cette thèse est le résultat d'un croisement des apports d'un fonds d'archives très important (le fonds Begouën-Demeaux) et des correspondances commerciales, montrant les stratégies multiples de la famille Foäche pour s'enrichir avant la Révolution de Saint-Domingue.

Grâce aux correspondances familiales, l'auteure s'est attachée à sonder les comportements sociaux et les mentalités de ces notables qui ont connu une vaine gloire et dont l'influence n'a cessé qu'à la Restauration.