Quatrième de couverture
« Je m'appelle D'Arco et je suis un flic mort »,
ainsi débute Le mal, premier volet de Chant de D'Arco, trilogie aussi stupéfiante que vertigineuse d'Antonio Moresco.
Chaque nuit, depuis les gratte-ciel de l'immense ville des morts, résonnent des chants mystérieux d'enfants. D'Arco est chargé d'en découvrir la raison. Pour cela, il doit revenir dans la ville des vivants, où il a été assassiné trois ans plus tôt. Il y trouve un monde corrompu, violent, où l'innocence est massacrée en silence.
Commence alors une enquête saisissante, à la frontière du thriller et de la fable métaphysique, menée par cet homme plein de douleur, de douceur et de fureur. Sa mission : arrêter le massacre de victimes innocentes et découvrir les coupables. Chaque pas dans ce monde ravagé pose davantage de questions que de réponses : pourquoi tout ce mal ? Comment inverser l'inéluctable spirale ? Le mal vient-il avant du après le bien ? La mort vient-elle avant ou après la vie ?
Antonio Moresco nous entraîne dans les ténèbres les plus profondes de l'existence. Tous les repères spatio-temporels sont ébranlés, toutes les notions vacillent et confèrent à son écriture, d'une noirceur infernale, une intense puissance émotionnelle qui bouleverse autant qu'elle hypnotise.
Avec Chant de D'Arco, Moresco ouvre une nouvelle brèche dans la littérature, ramenant le thriller, forme narrative populaire par excellence, à ses origines incandescentes, comme un cri archaïque et poétique, lancé dans le noir.
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