Résumé
Le port, seuil entre réel et imaginaire, incarne un paysage industrialo-portuaire en perpétuelle mutation. Peuplé de grues, de conteneurs et de silos, il fascine les artistes par son esthétique, entre laideur fonctionnelle et beauté mystérieuse. L'exposition présente des oeuvres des XXe et XXIe siècles qui réinventent cet espace où l’homme est peu présent. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
Ports en vues
Dans la cartographie des rêves, le port est une ouverture sur le voyage, l'ailleurs, l'autre, mais aussi une porte d'entrée de l'imaginaire. Par essence mouvant, en perpétuelle mutation pour s'adapter aux besoins du transport maritime, le paysage portuaire est à la frontière du paysage industriel, à tel point que l'on parle de zone industrialo-portuaire. L'homme y est paradoxalement peu présent, perdu dans un univers parfois irréel et souvent hors normes.
À l'antithèse du paysage pittoresque, interrogeant la notion de beauté, le paysage portuaire est une source d'inspiration pour les artistes. Peintres, photographes ou graveurs s'en saisissent comme d'un terrain d'expérimentation et en investissent les marqueurs propres : grues et portiques, conteneurs, entrepôts ou silos. L'exposition du MuMa-Musée d'art moderne André Malraux rassemble les travaux d'une vingtaine d'artistes, du début du XXe siècle jusqu'à nos jours, parmi lesquels Raoul Dufy, Émile Othon Friesz, Albert Marquet, Roger Guerrant, jusqu'à Pierre et Gilles ou JR, en passant par Alain Ceccaroli, Jean-Christian Fleury, Jürg Kreienbühl, Jean Labellie, Claude Le Meilleur, Hassan Massoudy, Sylvestre Meinzer, Noémi Pujol ou Jacqueline Salmon.
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