Cette pièce historico-philosophique se déroule à la fin du XIe siècle, en pleine féodalité, et met en scène une mère et son fils, le pouvoir et la solitude, la guerre et les conquêtes qui enivrent les hommes, la cupidité, la passion et la haine. Thierry Beau Clerc a traversé l'Oise à Pont Isara et arrive à Marquemont pour annoncer à sa mère, Mathilde, son intention de partir pour Jérusalem. ©Electre 2025

Selon le regard que l'on porte,

Pièce de théâtre en 3 actes, Chanson de Geste Médiévale, ou Nouvelle historico-philosophique.

L'action se déroule à la fin du XI^e siècle, en pleine féodalité, et mêle de la violence et de la spiritualité, en des constructions remarquables mettant en valeur le sacré et le religieux.

Une Eglise omniprésente dans le contenu spirituel, déployant dans le temporel une activité d'entrepreneur par le maillage de grands monastères dans une Europe dont les contours commencent à se dessiner.

Avec en toile de fond, le départ pour la Première Croisade initié par le Pape UrbainII, qui annonce une première fracture entre l'Orient et l'Occident.

Pour une histoire sans cesse renouvelée entre une mère, un fils, le pouvoir et sa solitude, la guerre qui enivre les hommes, le butin qui genère la cupidité, les conquêtes que font miroiter de nouveaux espaces qui s'imaginent en annexions territoriales...

La passion, la haine, l'amour...

¤ Les trois principaux personnages sont :

Mathilde : grande dans sa douleur, retorse quand les conditions l'exigent, elle traverse l'éternité par son abnégation, sa pugnacité, et cette force éternelle que seules les femmes possèdent, c'est-à-dire l'attente.

Thierry : fils de Mathilde, à la fois érudit et charmeur, homme de guerre, conscient de ses racines, fragile quand il reste un petit garçon et homme d'avenir quand il prend son destin à bras-le-corps...

La Princesse : qu'il faut découvrir au fil de l'histoire, dans le jardin secret de l'Amour Courtois qui habite le coeur de certains chevaliers, ces hommes qui malgré leurs turpitudes ou leur lâcheté savent compenser, et se faire pardonner par de la générosité et du courage.

Ainsi Mathilde de Rouen, ce personnage issu du scriptorium de mon imagination fait partie de ces grandes femmes qui font toujours l'histoire quand les hommes trop jeunes, faibles ou incompétents, sont défaillants dans leur rôle de décideur.

Mathilde ne sait rien de l'Orient, mais à Constantinople elle a compris beaucoup de choses. En effet, Constantinople est à cette époque, la ville phare, le verrou entre l'Orient et l'Occident. Elle est l'héritière de la gloire orientale de l'empire Romain

Mais la mémoire me revient, Thierry Beau Clerc a traversé l'Oise à Pont Isara, il est le fils de Mathilde, elle arrive à Marquemont pour annoncer à sa mère son intention de partir pour Jérusalem.