en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Du XVIe au XIXe siècle, les noblesses créoles et espagnoles dominent économiquement les Indes Occidentales, tandis que les élites indigènes sont écartées. Après 1808, les guerres d'indépendance fragmentent ces noblesses, qui disparaissent presque partout, sauf à Cuba. Au Mexique, deux empires éphémères tentent de les restaurer, avant leur déclin définitif. ©Electre 2025
La noblesse hispanoaméricaine
De l'Empire espagnol aux nouveaux États-nations
XVIIe-XIXe siècles
Tome 1
Du XVIe siècle au début du XIXe siècle, les Indes Occidentales virent l'émergence et l'enracinement de noblesses issues de créoles et d'Espagnols, qui s'enrichirent dans les différents secteurs économiques, spécifiques à chaque territoire administratif sud-américain. A contrario la marginalisation des noblesses indigènes résiduelles fut une politique délibérée des autorités espagnoles sur le long terme. Si l'anoblissement constitua l'acmé d'un parcours social réussi, permettant à ces élites économiques de s'élever au sommet du système social, inégalitaire et discriminatoire, de sociétés pluriethniques, les rois d'Espagne en retirèrent en retour d'importants profits financiers pour alimenter un Trésor royal toujours déficitaire.
La chute des Bourbons d'Espagne en 1808 sous la pression militaire de Napoléon Ier finit par produire dans l'Empire hispanoaméricain une redistribution du pouvoir entre des noblesses aux opinions politiques fragmentées et une nouvelle classe bourgeoise et militaire émergente, favorable au changement politique et institutionnel de l'indépendance. Si le Mexique, le Pérou et le Venezuela s'enfoncèrent dans la guerre civile, entraînant une attrition démographique de leurs noblesses, Cuba, à l'abri des troubles civils et militaires, conserva la sienne, renforcée par des investisseurs espagnols, jusqu'à la fin du XIXe siècle.
À deux reprises (1822,1864-1867), le Mexique tenté par l'aventure impériale se dota d'une Cour éphémère, peuplée d'anciens nobles appelés à former l'entourage d'empereurs aux règnes fragiles. Disparus comme classe sociale dominante avec ces Empires, certains descendants de la noblesse mexicaine retrouvèrent un rôle sous le Porfiriat (1876-1911), régime autoritaire, comme diplomates en Europe en raison de leur capital social utile à un régime en quête de reconnaissance dans le concert des nations. La chute de ce régime mit définitivement fin au rôle des nobles dans les allées du pouvoir.
Paru le : 16/10/2025
Thématique : Histoire générale Amérique du Sud
Auteur(s) : Auteur : Franck Lafage
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Historiques
ISBN : 978-2-336-55709-0
EAN13 : 9782336557090
Reliure : Broché
Pages : 452
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.4 cm
Poids: 687 g