Quatrième de couverture
« Il faut nous émerveiller de ce que la vie comporte, malgré les heures ternes et malgré les heures tragiques, des îles claires où l'amour nous révèle la grâce des êtres et des instants. »
G-E. Clancier
Dans une ferme isolée, un garçon simplet, qui ne sait s'occuper que des deux vaches de la famille. Une fille perdue, muette, enceinte, se présente sur son chemin. « On peut pas garder ça ! ». Il tiendra tête à sa famille et, lui si doux, saura être violent pour défendre la vie à naître.
Une famille d'émigrés en Haute Corrèze. Le garçon s'adapte, jusqu'au jour où population, médias, police le traquent : une fillette a disparu. Alors, il court, court, dans la neige qui tombe, avec comme unique modèle, Alain Mimoun, un émigré comme lui.
Une femme dont la toux emporte tous les enfants. Le village parle : c'est une sorcière, c'est elle qui les tue. L'homme rentre, mais l'homme ne pleure pas. Il ne sait pas pleurer. Il ne dit rien. Cette fois, pourtant, il lui parle doucement. L'enfant n'est plus, mais au printemps...
Le vent se déchaîne. Une mariée en robe blanche. Au même moment, un bébé, le sien, entre dans un centre de cancérologie. Verdict clair. Les traitements se succédant, la fillette va y vivre, bébé, enfant, ado, études de médecine. Jusqu'au jour où : « Je jure de soulager les souffrances... »
Une succession de souvenirs arrêtés dans le temps, font surgir le passé, ses sons, ses saveurs, ses gestes. Mais n'y aura-t-il plus que ces « arrêts sur images », ou la vie continuera-t-elle, malgré l'âge ? Des cris d'enfants lui apportent la réponse.
Elle est partie en barque sur le lac avec une mission. Seule. Le vent se lève. Elle perd sa rame, ne sait pas nager. Le bateau vrille, dérive, prend l'eau. Elle se décide à ouvrir la boite, à disperser son contenu. Adieu, maman ! Enfin, une lumière sur la rive : « Ça va, là-bas » ?...
Six histoires d'heures tragiques et d'îles claires.
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