Résumé
A la fin du XIXe siècle, la loi sur la relégation arrache des femmes coupables de plusieurs petits délits, souvent liés à la pauvreté, à leurs familles et à leurs terroirs pour les envoyer en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane. L'une d'entre elles, Almaïse, remonte le fil de sa vie. Son récit s'entrecroise avec celui de Marcel, animé comme elle d'une grande force morale face à l'adversité. ©Electre 2025
Quatrième de couverture
État (in)civil
Chronique familiale au temps de la relégation (1899-1932)
Inspiré des histoires vraies d'Almaïse et de Marcel, ce roman nous embarque à l'époque de la relégation. Cette peine terrible, oubliée aujourd'hui, a arraché principalement des femmes pauvres à leurs familles et à leurs terroirs pour les envoyer en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane. Coupables de plusieurs petits délits, souvent liés à leur pauvreté, elles furent condamnées de façon automatique et définitive à cette cruelle peine. État (in)civil nous fait vivre ses conséquences.
Reléguée en Guyane, Almaïse remonte le fil de sa vie, quelques heures avant son mariage, en 1902. Son récit s'entrecroise avec celui de Marcel. En 1912, près d'Alençon, âgé de quatorze ans, il écrit à l'Assistance de l'Orne : ce dernier a des rêves et veut qu'on le laisse libre de les réaliser.
Animés tous deux d'espoir et d'une grande force morale face à l'adversité, Almaïse et Marcel partagent avec nous leur quotidien et leurs sentiments tout en nous invitant à interroger notre histoire institutionnelle face aux femmes et aux enfants.
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