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Un coup de coeur de Mollat
Méfiez-vous, car derrière cette couverture aux allures de telenovela se cachent bien des choses… et surtout le dernier petit bijou d'un auteur qui n'a pas fini de nous étonner.
Vous allez terminer comme elles : Puri, Pilar, Paloma, le gang de triplettes obsédé par la dernière série télé à l'eau de rose. Elles sont spectatrices, tout comme vous, dans cette petite station-service de Las Rosas.
C'est dans ce no man's land entre le Mexique et les États-Unis, que l'on découvre alors par petite touche une communauté de femmes au passé tumultueux. Un regroupement de caravanes qui vit sous la chaleur étourdissante du désert, embaumé par un parfum d'essence et d'amertume. Une jeune femme vient d'arriver et elle découvre peu à peu les lourds secrets que l'on y cache.
La tension est palpable à chaque case, les hommes ne sont pas les bienvenus, à l'exception d'un certain shérif bedonnant et alcoolique. Et puis, il y a aussi ce bien étrange Pedro Cuervo qui tourne autour du lieu avec sa vieille Mustang. Apparaissent alors dans ce drôle de western toutes sortes de roses, des roses fanées, des roses mystérieuses, des roses enceintes ou bien des roses mortes…
Anthony Pastor n'a pas peur, il vous prend tous les lieux communs et pastiches propres à l'Amérique, s'entiche d'un cadrage western, ajoute une pincée de piment, une dose de tequila et cela vous donne un récit intense, une échappée vers les grands espaces, un huit clos des plus attachants, une touche noire d'ambiance et un jeu de trame à la fois retro et lumineux.
Un récit vénéneux, quelque part entre les films de A.G. Iñárritu pour la violence douce et les personnages usés et désabusés des romans de Jim Thompson. Magistral.
C'est dans ce no man's land entre le Mexique et les États-Unis, que l'on découvre alors par petite touche une communauté de femmes au passé tumultueux. Un regroupement de caravanes qui vit sous la chaleur étourdissante du désert, embaumé par un parfum d'essence et d'amertume. Une jeune femme vient d'arriver et elle découvre peu à peu les lourds secrets que l'on y cache.
La tension est palpable à chaque case, les hommes ne sont pas les bienvenus, à l'exception d'un certain shérif bedonnant et alcoolique. Et puis, il y a aussi ce bien étrange Pedro Cuervo qui tourne autour du lieu avec sa vieille Mustang. Apparaissent alors dans ce drôle de western toutes sortes de roses, des roses fanées, des roses mystérieuses, des roses enceintes ou bien des roses mortes…
Anthony Pastor n'a pas peur, il vous prend tous les lieux communs et pastiches propres à l'Amérique, s'entiche d'un cadrage western, ajoute une pincée de piment, une dose de tequila et cela vous donne un récit intense, une échappée vers les grands espaces, un huit clos des plus attachants, une touche noire d'ambiance et un jeu de trame à la fois retro et lumineux.
Un récit vénéneux, quelque part entre les films de A.G. Iñárritu pour la violence douce et les personnages usés et désabusés des romans de Jim Thompson. Magistral.
