L'historienne met en évidence l'importance extrême que la littérature française du XIXe siècle accorde à la manière de regarder et de décrire : Balzac, Zola, Huysmans, Maupassant et Proust ont créé une prolifération de personnages de peintres, inventant une écriture presque picturale. Un intérêt stimulé par l'accès, alors unique en Europe, au musée. ©Electre 2024
La plume et le pinceau
L'empreinte de la peinture sur le roman au XIXe siècle
Les grands romanciers du XIXe et du début du XXe siècle, notamment Balzac, Stendhal, les frères Goncourt, Zola, Maupassant et Proust, ont en commun un intérêt passionné pour la peinture, intérêt qui les a tous amenés à inventer de nombreux personnages de peintres, incités à regarder et à écrire en peintres et souvent à se transformer en critiques d'art. Balzac aurait voulu écrire avec les couleurs de Delacroix, Zola, initié à la peinture par Cézanne, son ami d'enfance, s'inspirait de Manet ou de Degas pour décrire ses sujets, et Bergotte, l'écrivain fictif de Proust, meurt en regrettant de ne pas avoir écrit avec l'art de Vermeer.
Intriguée par ce trait si caractéristique de la littérature française, Anka Muhlstein s'est attachée à montrer l'union intime de la peinture et de la littérature pendant cette période, facilitée par l'accès, alors unique en Europe, au musée et stimulée par l'étonnante camaraderie d'un groupe d'artistes étroitement unis, prompts à s'encourager les uns les autres.
Paru le : 14/09/2016
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Anka Muhlstein
Éditeur(s) :
O. Jacob
Collection(s) : Littérature
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7381-3463-9
EAN13 : 9782738134639
Reliure : Broché
Pages : 214
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.2 cm
Poids: 306 g
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