Quatrième de couverture
Clément Privé 1842-1883
Journaliste et poète
Un de ses poèmes figure en bonne place... dans la Pléiade consacrée à Mallarmé ! Et c'est une énigme littéraire qui, semble-t-il, tourne aujourd'hui à son avantage : Clément Privé, cet obscur journaliste bourguignon enflammé par les Rabelais d'antan et les Baudelaire de son époque, relève le défi, cent cinquante ans après sa mort...
Ses oeuvres poétiques sont éparpillées dans des journaux aussi improbables que Le Propagateur de l'Yonne (1865), ou, plus tardivement, au gré des feuilles folles qui criaient la joie et le désespoir de poètes plus ou moins maudits, revendiquant l'esprit bohème du Chat noir, du Gil Blas, de la Lune rousse... ou même d'Arlequin, le journal que Clément a créé pour brocarder en vers et en caricatures bourse et boursicoteurs...
Drôle de poète échappé du monde inclassable des Hirsutes, Zutistes et autres Hydropathes, Clément Privé a partagé la vie échevelée de cette étrange faune du quartier Latin et de Montmartre. Sa vie, ses articles engagés, les portraits au vitriol qu'il traçait des Grands de son temps, ses contes, témoins d'une Puisaye qu'il adorait, cet humour incisif et mordant qui était sa marque méritaient de revivre et de reprendre leur place au pavillon des oubliés.
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