Quatrième de couverture
Dans le grand concert de la francophonie, Kama Kamanda, poète zaïrois fait entendre une voix très personnelle et sans doute unique. Cette voix il la doit à sa double culture : celle d'un père imprégné de la culture occidentale et de sa pensée rationnelle et celle d'une mère dont la pensée s'appuie sur le concret et le réel, l'oralité que l'on retrouvera dans les contes du Griot.
Une éducation classique chez les Jésuites, des humanités gréco-latines, des études supérieures de droit et de science politique permettent à Kama Kamanda de maîtriser parfaitement la langue française ce qui se traduit par la précision, la subtilité et même le raffinement de l'expression.
Tantôt ample, solennelle, aux accents prophétiques, tantôt simple pour chanter le quotidien, cette poésie célèbre l'amour du pays perdu, la mission dont il se sent investi envers son peuple, la mort, Dieu, la fuite du temps, la solitude. La sienne est double : celle qui est le lot de tout être humain et celle plus tragique et poignante de l'exil.
Ses Contes reflètent la culture traditionaliste, le culte des ancêtres et l'on retrouve en eux ce sens social, cette révolte contre la tyrannie et contre la misère des pauvres, son respect des valeurs humaines, de la solidarité et de la liberté.
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