Une réflexion sur la portée psychanalytique du genre romanesque. L'auteur met en lumière la manière dont l'écriture d'un roman s'apparente à une cure analytique et exprime l'inconscient de l'écrivain en s'appuyant sur des auteurs tels que Lou Andreas-Salomé, Rainer-Maria Rilke et André Green. ©Electre 2024
Comment l'inconscient passe-t-il dans le roman familial ? Y-a-t-il une trace analysable du roman familial dans une oeuvre d'art ? La passe de l'inconscient dans l'écriture d'un roman demeure un questionnement toujours ouvert aujourd'hui. Et pourtant ! La méfiance est épaisse au sujet du savoir psychanalytique qui viendrait dire la vérité d'une oeuvre ou bien «comprendre» l'artiste. La dispute est arrivée d'emblée avec les travaux de Freud sur le matériel littéraire. Y-a-t-il un lien «saisissable» entre un artiste et son oeuvre ? L'auteur est-il plus intelligent ou plus bête que son oeuvre ? Si un lien d'inconscient se noue entre le psychanalyste et l'écrivain, faut-il pour autant accentuer ce lien ? Le risque serait de chercher follement une légitimation réciproque de savoir ! La séparation supposée entre l'écrivain et son roman demeure une question qui mérite d'être posée encore. Pour répondre, utilisons nous-même la fiction littéraire avec l'écriture - «Viktor, le cruel au coeur tendre».
Puis, posons trois questions :
avec Lou Andreas-Salomé, Rainer-Maria Rilke... avec André Green et son concept de «déliaison» et Jacques Lacan avec celui de «désir».
Paru le : 12/01/2015
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire
Auteur(s) : Auteur : Alain Lefèvre
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Psychanalyse et civilisations
Contributeur(s) : Préfacier : Jean-Pierre Pincemin
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-05188-8
EAN13 : 9782343051888
Reliure : Broché
Pages : 232
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 290 g
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