Une approche de la paléographie médiévale à travers deux écritures en usage à cette époque : la caroline et la gothique. Avec une analyse des lettres et des abréviations, et de nombreux exercices de transcription. ©Electre 2024

La lecture des sources médiévales est rarement aisée, d'une part parce que l'écriture en est très variée, d'autre part parce que les langues (latin, ancien français) ne sont pas familières à tous. La paléographie, qui est l'apprentissage du déchiffrage et de l'interprétation des textes anciens, a un rôle déterminant pour tous ceux qui entreprennent des études médiévales et qui doivent se familiariser avec l'écriture manuscrite, aussi bien celle des chartes que celle des livres. Elle suppose de nombreux exercices.

Le Manuel de paléographie médiévale offre l'occasion d'une première approche de cette science, en se limitant à la deuxième moitié du Moyen Age (X^e-XIV^e siècle) et aux deux écritures en usage à cette époque : la caroline et la gothique. Grâce à une analyse première des lettres et des abréviations, suivie de nombreux exercices pratiques de transcription, il sera possible au lecteur de franchir les premiers degrés de l'apprentissage de la lecture de la plupart des textes médiévaux.

Un premier groupe de textes est proposé pour la période la plus facile d'accès, du X^e au XII^e siècle. L'apprenti paléographe doit suivre une méthode progressive qui le conduira, depuis les lettres de l'alphabet, à travers le déchiffrage des abréviations, jusqu'au texte intégral. Les exercices sont de trois sortes : comparer un original et sa transcription, ou bien s'exercer à transcrire à partir d'un modèle, ou encore effectuer une transcription intégrale sans aide. Dans tous les cas le texte est donné dans son entier, tout de suite ou plus loin en annexe.

Le même principe est retenu pour les exercices de textes du XIII^e au XV^e siècle. L'extrême variété des écritures de ces époques conduit à limiter les exercices. Il suffira alors de prendre un premier contact avec quelques originaux pour se lancer ensuite dans l'océan des écritures médiévales sans crainte de s'y noyer.