Le journaliste a voulu établir un lien espéré avec son père par le biais de la littérature. Les substitutions inconscientes générées par la carence du père furent pour lui les voyages, les livres, le sport, le spectacle et la rencontre avec de grands hommes. ©Electre 2024
Le fils perdu
J'ai beaucoup, longtemps, attendu un signe ou des mots de mon père. Pas très original, non plus que les substitutions inconscientes que génère cette carence. Pour moi, ce furent et ce sont les livres, les voyages, le sport, le spectacle, et la rencontre de quelques grands hommes, renommés ou non. Pour mesurer enfin qu'en me risquant à ce « tombeau d'un père », j'aspirais à la littérature, seule en mesure d'établir le lien espéré. En Alfa Romeo avec Rossellini, à Venise avec d'Ormesson, en cuisine avec Vernant, au cirque avec Tchernia. Sur scène, non loin de Labiche, de Jouvet, de Vilar, des Frères Jacques. À la NRF, dans l'ombre de Gide et de Modiano. Sur l'écran de Truffaut, de Semprún, sans oublier les pelouses du Parc des Princes et de Colombes, ni la terre battue de Roland-Garros.
Paru le : 04/10/2012
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : Olivier Barrot
Éditeur(s) :
Gallimard
Collection(s) : Blanche
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-07-012324-7
EAN13 : 9782070123247
Reliure : Broché
Pages : 127
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 140 g
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