Etudes portant sur le lieu symbolique du deuil qu'est la littérature, visant à éclairer les rapports entre pratiques historiques et sociales depuis le début du XIXe siècle et la littérature conçue comme forme privilégiée de relais entre l'individuel et le collectif : l'opération scripturale liant la perte et la lettre participe du travail de deuil et est envisagée comme questionnement éthique. ©Electre 2024
La tâche du deuil ? «Maintenir vivant comme objet perdu» celui ou celle que nous avons perdu. C'est-à-dire : ne pas fantasmer son improbable survie, sans céder non plus à l'effacement de l'oubli, cette deuxième mort symbolique, presque plus terrible que la première réelle. Est-ce cela que la littérature nous permet, ou plus modestement nous promet ? Une reconnaissance et une conversion de la perte, qui composerait avec la dimension mélancolique en y échappant ? L'objet de ce livre est plutôt de laisser résonner cette question, d'en suivre le trajet sur deux siècles et dans certaines oeuvres majeures de la modernité. De nouer des fils, d'ouvrir des pistes, de mettre en écho du début du XIXe siècle jusqu'à des textes tout à fait contemporains cette problématique union, cette tension constitutive entre deuil et écriture. Pour être fidèles à ce qui pourrait être la définition même de la littérature : l'incessant dialogue entre les vivants et les morts.
Paru le : 02/01/2005
Thématique : Essais et théories - Dictionnaire Revues littéraires
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Presses universitaires de Bordeaux
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Pierre Glaudes - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Dominique Rabaté
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782867813498
Reliure : Broché
Pages : 441
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 596 g
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