L'auteur affirme que la pensée freudienne tiendrait à la structure même de la langue allemande. L'inconscient serait en effet, selon la pensée lacanienne, structuré comme une langue. ©Electre 2024
Georges-Arthur Goldschmidt, traducteur de Peter Handke, Kafka et Nietzsche, propose ici une étude pénétrante de la pensée psychanalytique et affirme : la découverte freudienne tient, beaucoup plus qu'on ne le pense, à la structure même de la langue allemande. Baignant dans cette mer, Freud en aurait reconnu les courants.
Au début du XXe siècle, le psychanalyste viennois a exploré l'allemand comme on ne l'avait guère fait avant lui. À la fois langue d'enfance - toutes les racines y sont reconnaissables - et langue de l'espace concret, elle s'offre au regard dans tous ses replis et à l'écoute dans toutes ses nuances. C'est cet inconscient à fleur de mots que Freud a sondé. Il nage dans cette eau qui l'entoure de toutes parts, mais il y plonge aussi et ramène à la surface ce qui s'y cachait, les pulsions refoulées. Ainsi est porté au niveau de la pensée ce qui, en Allemagne, va déclencher l'irrémédiable : la catastrophe future de l'holocauste.
Paru le : 09/03/2006
Thématique : Textes de psychanalyse
Auteur(s) : Auteur : Georges-Arthur Goldschmidt
Éditeur(s) :
Buchet Chastel
Collection(s) : Documents
Série(s) : Freud et la langue allemande
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782283021972
Reliure : Broché
Pages : III-222
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 296 g
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