Sollier fut le continuateur de Charcot et confirma la validité de sa démarche positiviste qui était de trouver la cause. Il considérait l'hystérie comme un phénomène physiologique correspondant à une réactivité spécifique de certains individus face à certains événements. Dans cette optique, le refoulement n'était pas la cause de l'hystérie comme le pensait Freud mais sa conséquence. ©Electre 2024
Paul Sollier (1861-1933) a été l'un des derniers élèves de Jean Martin Charcot (1825-1893). Il en fut le continuateur. Il voyait dans l'hystérie un tempérament et une manière spéciale de réagir au stress plus qu'une véritable maladie. Il était persuadé qu'on était hystérique avant d'avoir des accidents hystériques. A l'encontre de Sigmund Freud (1856-1939), qui faisait du refoulement la cause de l'hystérie, il attribuait à l'hystérie la cause du refoulement. Quand le fondateur de la psychanalyse traitait des symptômes captieux et incertains, Sollier soignait l'esprit qui les avait engendrés. Il partait du principe selon lequel il fallait attaquer le terrain, la cause, pour détruire le phénomène, l'effet. Il démaquillait ainsi le visage d'une affection favorisée par la complexion, les aléas du destin et la place de chacun dans la société. Ce livre est la suite du Charcot, Freud et l'hystérie du même auteur, paru en 2012 dans la même collection, inspiré par le tournage du film d'Alice Winocour, Augustine, auquel il a participé.
Paru le : 21/06/2013
Thématique : Troubles du comportement - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Roger Teyssou
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Les acteurs de la science
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-01060-1
EAN13 : 9782343010601
Reliure : Broché
Pages : 116
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.7 cm
Poids: 165 g
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