En dix ans, le nombre de dépressifs a été multiplié par sept. L'auteur propose une explication à partir de la définition même de la dépression : dans les années 70, les psychiatres se sont détournés de la psychanalyse et ont opté pour la psychiatrie biologique. Ainsi découle la recherche du médicament efficace, tandis que l'ennui des sociétés est trop vite assimilé à la maladie. ©Electre 2024
Le nombre de personnes souffrant de dépression en France et dans les pays occidentaux a été multiplié par sept en dix ans. Comment expliquer un tel phénomène? Est-il l'effet, comme on le dit souvent, d'un environnement social de plus en plus stressant?
Loin de cette idée reçue, Philippe Pignarre explique qu'au moment où la dépression a commencé à se répandre dans les années soixante-dix, les psychiatres, se détournant de la psychanalyse, ont opté pour la psychiatrie biologique: l'origine de la dépression ne serait pas dans le psychisme du patient, mais dans ses neurones. C'est cette hypothèse fragile, paradoxalement, qui est à l'origine de l'"épidémie". Elle a mobilisé d'énormes moyens financiers et confié la thérapie aux antidépresseurs, alors qu'aucun test biologique ne permet de diagnostiquer la dépression.
Philippe Pignarre explore ici d'autres voies et montre qu'une véritable thérapie de la dépression ne peut se constituer dans le simple prolongement des antidépresseurs.
Paru le : 12/02/2003
Thématique : Troubles du comportement - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Philippe Pignarre
Éditeur(s) :
Hachette Littératures
Collection(s) : Pluriel
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782012791091
Reliure : Broché
Pages : 152
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Poids: 150 g
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