Une étude sur le rapport entre la violence et l'identité personnelle, son caractère narcissique et pulsionnel. Il s'agit de penser la violence, sans la redoubler par cette violence cachée dont nous sommes tous dépositaires. ©Electre 2024
Notre société dénonce beaucoup la violence qu'elle-même sécrète à tout de bras. A croire que ce qu'elle veut, c'est une violence qui ne se voit pas : à part quelques cinglés violeurs d'enfants, entre gens civilisés on peut tout se dire, tout se faire, et «ça se passe normalement»...
Ce fantasme, sans cesse démenti par les faits, recouvre une peur énorme, une peur de sa propre violence, et un refus de la penser, comme si elle n'était que mortifère, alors qu'elle est aussi l'occasion même où la vie se renouvelle.
Du coup, avant de chercher un «remède» à la «violence» comme si c'était un virus, ne faudrait-il pas la penser comme le moment privilégié où la vie se donne et se brise - et se tue à vouloir changer, sans trouver la passe ? Ne peut-on pas exploiter cette occasion, cette énergie ? avant de l'étouffer par des «mesures» qui sont une autre violence, souvent plus stérile ?
Cette pensée de la violence est ici mise en œuvre dans un parcours qui ne peut se faire sans une violence de la pensée.
D. S.
Paru le : 19/03/1998
Thématique : Textes de psychanalyse
Auteur(s) : Auteur : Daniel Sibony
Éditeur(s) :
Seuil
Collection(s) : La couleur des idées
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782020338509
Reliure : Broché
Pages : 353
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.3 cm
Poids: 370 g
Carte fidélité
Mollat Radio
