Trois études de terrain réalisées au Bangladesh, en Ouzbékistan et en Chine permettent aux auteurs de cette recherche de dégager les voies d'une analyse anthropologique des rapports entre ONG et société civile. Ils mettent en avant le rôle de ces organisations dans le contexte de la globalisation, la représentation des genres dans leurs différentes instances, la place occupée par l'Internet, etc. ©Electre 2024
Depuis plusieurs décennies, les ONG se sont faites les hérauts d'une société civile aujourd'hui autant évoquée qu'imprécise voire confuse. Internet a récemment permis l'éclosion de prises de parole, d'expressions, d'opinions tous azimuts, de manifestations, d'indignations, parfois de révoltes pas nécessairement suivies des progrès attendus. Au XXIe siècle, la société civile ne se définit plus par son extériorité à l'État, lui-même affaibli par le marché. De surcroît, l'État est invité par les normes de «bonne gouvernance» à gérer la société comme une vaste entreprise, opération à laquelle la société civile est sommée de participer, ultime onction démocratique plus ou moins authentique. En partant de trois terrains (Bangladesh, Ouzbékistan et Chine), cet ouvrage interroge dans une perspective anthropologique l'évolution des ONG et les principaux ressorts idéologiques, mais aussi chimériques et symboliques, proposés par la globalisation.
Paru le : 15/07/2014
Thématique : Travail social - Généralités
Auteur(s) : Auteur : Bernard Hours Auteur : Monique Sélim
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Anthropologie critique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-04026-4
EAN13 : 9782343040264
Reliure : Broché
Pages : 225
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 285 g
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