Acteur clé du développement de l'activité médicale, le médecin hospitalier représente plus d'un médecin français sur deux. Présente les spécificités (régime juridique, vie administrative, etc.) liées à ce statut professionnel particulier et tient compte des évolutions relative à la réforme hospitalière selon l'ordonnance du 24 avril 1996. ©Electre 2024

Enjeu majeur pour l'administration hospitalière, le médecin hospitalier (près d'un médecin français sur deux) bénéficie d'un statut professionnel particulier, combinaison des caractéristiques de l'agent public avec celles d'une catégorie professionnelle relativement autonome.

A l'occasion de sa troisième édition, cet ouvrage, devenu un classique de la gestion hospitalière, publié jusqu'alors sous le titre du Praticien hospitalier, reprend les dernières adaptations statutaires et analyse l'impact de l'ordonnance du 24 avril 1996 relative à la réforme hospitalière.

L'auteur développe principalement les axes suivants :

- le régime juridique de cette fonction spécifique : modalités de gestion, politiques et médicales,

- les étapes de la vie administrative : recrutement, obligations de service et de déontologie, rémunération, politiques médicales et organisation du temps de travail,

- les éléments d'autonomie professionnelle dans l'exercice médical, au regard des responsabilités juridiques et disciplinaires encourues par les praticiens.

Acteur clé du développement de l'activité médicale, de plus en plus confronté à l'encadrement de sa pratique et à l'engagement possible de sa responsabilité juridique, le médecin hospitalier a vu son statut considérablement évoluer. Celui-ci, de par sa spécificité, peut-il jouer un rôle moteur dans la modernisation de la médecine hospitalière ?

Cette grille de lecture, complétée de graphiques, s'adresse à l'ensemble des médecins exerçant au sein d'un hôpital public, aux étudiants préparant les concours d'entrée aux différentes professions de santé.

Par ailleurs, les problématiques développées et les notes complémentaires éclaireront les responsables hospitaliers (Directions-CME) et autorités en charge de la régulation (ARH-DRASS-DDASS). Elles suggèrent aux enseignants et chercheurs des pistes à approfondir.