Un coup de coeur de Mollat
Quand on retrouve Maria pendue dans son chalet d'été, la police tire la conclusion, certes un peu hâtive mais certainement la plus probable, du suicide et tout le monde semble le croire, y compris son mari. En revanche, une de ses amies est convaincue du contraire, qu'il s'agirait plutôt d'un meurtre. Alors elle prie l'inspecteur de reprendre l'enquête même si celle-ci ne traîne pas le ou les coupables devant la justice car ce qui compte c'est la vérité. Maria n'était pas du genre à mettre fin à sa vie, c'est certain.
À partir d'un enregistrement, Erlendur va commencer à émettre de sérieux doutes sur la conclusion apportée à cette affaire et la reprendre depuis le début. Cette enquête est bien différente de toutes celles que notre cher inspecteur a menées car il est question de morts qui parviendraient à laisser des signes aux vivants. Cependant, quand on a les pieds sur terre comme lui, on est persuadé qu'il existe une explication plus tangible.
Avec Hypothermie, Arnaldur Indridason confirme son talent de grand écrivain policier. Dès les premières phrases, il nous entraîne dans un univers sombre et peuplé de mystères qui interdirait presque au lecteur d'interrompre sa lecture jusqu'à ce qu'il connaisse le fin mot de l'histoire.
Cet intrigant roman policier nous est lu par Jean-Marc Delhausse. Si ce nom ne vous dit rien, ce ne sera pas le cas de sa voix. Avant tout homme de théâtre, il a également doublé de nombreux films à gros succès et participé à des publicités qui n'ont – malheureusement – pas pu vous échapper. Surtout, sa voix a déjà été enregistrée aux éditions Audiolib pour d'autres livres lus d'Indridason comme La rivière noire, mais aussi pour Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer et La femme du Vème de Douglas Kennedy.