La communauté d’intérêt ne suffit pas à provoquer l’action commune favorisant la promotion de l’intérêt de tous, l’action collective n'étant pas nécessairement réductible à la logique de l’action individuelle. Cette thèse permet de revoir l'interprétation classique des phénomènes sociaux et politiques tels que les syndicats, les partis politiques ou les groupes de pression. ©Electre 2024
Logique de l'action collective
Une partie de la littérature sociologique admet que les groupes comme les personnes sont dotés de volonté, de conscience et cherchent à promouvoir leurs intérêts, entrent en conflit, ont des stratégies bien définies. Selon Olson, c'est se rendre la vie trop facile que de supposer la logique de l'action collective réductible à la logique de l'action individuelle.
La proposition impertinente qu'il cherche à promouvoir est qu'un groupe inorganisé de personnes ayant un intérêt commun, conscientes de cet intérêt et ayant des moyens de le réaliser ne fera dans des conditions générales rien pour le promouvoir. La communauté d'intérêt ne suffit pas à provoquer, contrairement à ce qu'affirme Marx, l'action commune permettant de promouvoir l'intérêt de tous.
En dehors de ses possibilités d'application et de l'interprétation nouvelle qu'elle offre de nombreux phénomènes sociaux et politiques (syndicats, partis politiques, groupes de pression...), la théorie d'Oison ouvre une voie à la réinterprétation d'auteurs classiques comme Rousseau, Marx et Durkheim.
Paru le : 06/06/2011
Thématique : Textes de sociologues
Auteur(s) : Auteur : Mancur Olson
Éditeur(s) :
Ed. de l'Université de Bruxelles
Collection(s) : UBlire
Contributeur(s) : Traducteur : Mario Levi - Préfacier : Pierre Desmarez
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-8004-1502-4
EAN13 : 9782800415024
Reliure : Broché
Pages : 214
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 136 g
Carte fidélité
Mollat Radio
