Présente et analyse les résultats d'une enquête menée de novembre 1993 à mars 1994 auprès de quelque 1.600 personnes âgées de 50 à 75 ans, retraitées, des régions wallonne et bruxelloise. Montre, à l'encontre d'une vision catastrophique ou misérabiliste, une tranche de la population belge dont le potentiel n'est pas à négliger. ©Electre 2024

Le vieillissement, aussi bien individuel que démographique et sociétal, est au coeur de tous les débats médiatiques et au centre des préoccupations de nos gouvernements européens comme des agences internationales. Souvent, les enjeux mis en exergue concernent la viabilité de nos systèmes de protection sociale face à la montée en puissance des personnes âgées et à la prolongation de la durée moyenne de vie.

Mais en dehors de ces paramètres classiquement démographiques, que sait-on vraiment des personnes âgées ? C'est pour remédier à cette lacune flagrante que la Fédération des Préretraités et Retraités (FPR) a réalisé durant la décennie précédente, en collaboration avec l'Institut de Démographie de l'Université catholique de Louvain, une vaste opération de collecte de données, par voie d'enquêtes postales auprès d'un échantillon d'environ 1600 personnes, âgées de 50 à 75 ans et habitant en région wallonne ou bruxelloise. Ce sont les résultats de cette enquête qui sont présentés dans cet ouvrage constituant le fruit du travail durant plusieurs années d'une équipe d'une demi-douzaine de chercheurs qui apportent un éclairage inédit sur les «retraités».

La principale originalité de cette recherche est qu'elle rompt avec la vision catastrophiste et/ou misérabiliste du vieillissement et des personnes âgées, pour se situer dans une approche résolument positive qui met l'accent sur le potentiel de ressources que représentent les aînés. Cet ouvrage constitue une source documentaire incontournable, tant pour les professionnels de la gérontologie et des services aux personnes âgées que pour les responsables publics et administratifs concernés par les politiques des âges, mais aussi pour tous ceux qui pensent que l'entrée dans le troisième âge n'est pas une fin, mais une étape du cycle de vie qui peut être porteuse d'expériences enrichissantes, pour l'individu, comme pour sa communauté.