Après un premier tome consacré à la naissance du Front populaire, l'auteur prolonge son analyse de la crise économique dans le Rhône et consacre cette étude aux années 1937-1939 qui marquent le déclin du Front populaire : les six derniers mois du premier gouvernement Blum, les grèves, la montée de l'extrême droite nationale... ©Electre 2024

Le mouvement ouvrier rhodanien dans la tourmente 1934-1945
Tome 2
Déclin et mort du Front populaire

Ce livre constitue la première partie d'une étude qui se poursuit dans ce second volume. Car l'auteur considère qu'il est impossible de séparer l'histoire du Front Populaire, dans sa mouvance rhodanienne (1933-1939), de celle de la Résistance (1939-1945) - qui sera abordéee dans les 3è et 4è volumes -.
Dans cette durée (qui s'étend sur plus de vingt ans) les rapports sur les plans économique, social, politique et moral ont connu des interpénétrations sans précédent. Au coeur du sillon rhodanien, dans sa mouvance lyonnaise, les cadres des organisations politiques et syndicales ont connu des coopérations ou des contacts de plus en plus nombreux. De multiples figures de militants traversent cette période.
En outre, l'analyse historique oblige aussi à des rappels précis des situations mouvantes sur les plans national et international, qui seuls, peuvent éclairer le sens des événements locaux.
Entre 1939 et 1945, l'auteur qui a vécu avec passion toutes ces années, éveillé très tôt aux questions politiques et sociales, pensionnaire au Collège caladois Claude Bernard, où ses professeurs d'histoire rejetaient le régime de Vichy - tout comme le principal Gouze rapidement frappé d'exclusion pour franc-maçonnerie dès la première année du gouvernement Pétain - a éprouvé in vivo les risques et les angoisses du temps. À dix-sept ans, comme agent de liaison, puis membre du maquis installé à "La ferme Saint Marie", sur les hauts de Saint-Étienneles-Oullières, il tenait alors un journal quotidien personnel, très secret, où il a pu puiser des détails précis.