Essai philosophique et politique sur le thème du travail. L'auteur explique que le travail nuit à chaque travailleur et que cet argument de poids permettrait de vivre dans l'espérance d'un changement en utilisant les mêmes méthodes de critiques que ses ancêtres. Mais, si le travail est devenu un modèle de société, il y a quand même un moyen d'en sortir. ©Electre 2024
La remise en cause du travail est une remise en cause du «sens de la vie». Et je postule que si l'homme ne peut se passer de travailler, il ne peut se passer non plus de critiquer le travail car loin d'être supérieur aux autres activités humaines, le travail en est au contraire la lie puisqu'il empêche, par la place qu'il occupe dans la vie et dans les rapports sociaux, la création et l'invention d'autres rapports.
Si priver l'homme de son travail revient à le priver de son cerveau et de ses mains, à en faire un zombie puisqu'il ne sait guère faire autre chose que travailler ou recomposer ses forces pour attaquer un nouveau cycle de travail, il nous faudrait alors constater que notre évolution a réduit l'homme à un être dont le cerveau et les mains ne servent plus qu'une seule fin : le travail. Et abandonner toute critique, «nous imaginer heureux», comme le disait Camus...
Paru le : 15/04/2005
Thématique : Sociologie et psychologie du travail
Auteur(s) : Auteur : Philippe Godard
Éditeur(s) :
Homnisphères
Collection(s) : Expression directe
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782915129090
Reliure : Broché
Pages : 157
Hauteur: 19.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.0 cm
Poids: 250 g
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