Montre que les organisations, les pouvoirs publics ou les entreprises, ne peuvent pas garantir une absence totale d'accidents, d'épidémies ou de catastrophes diverses malgré les avancées technologiques ou sociales. Indique toutefois que la notion de responsabilité pénale est de plus en plus souvent mise en cause face aux événements fâcheux. ©Electre 2024

Face aux grands défis des technologies et de la mondialisation, chacun attend des garanties des pouvoirs publics, des collectivités et des entreprises. Mais, la fréquence des accidents, des épidémies et des catastrophes fait douter de la capacité des organisations à apporter la sécurité espérée. Hubert Seillan propose, dans ce livre, une analyse des événements technologiques, économiques, sociaux et juridiques qui, au cours des 10 dernières années, ont fait débat en France, en Europe et dans le monde. Juriste, il insiste sur les longues procédures pénales qui sont engagées après les catastrophes : la judiciarisation pénale est devenue l'un des mécanismes de la société moderne.

Cependant, la rapidité et la massification de l'information ne facilitent pas l'exercice de la mémoire. Or, celle-ci est essentielle à la compréhension du présent et au raisonnement sur l'avenir de notre aventure collective. Le rappel de ce que furent quelques grands accidents et catastrophes est riche d'enseignements. De même, les grandes interrogations sociales qui ont conduit à l'introduction du principe de précaution dans notre Constitution ne doivent pas être oubliées, si l'on veut percevoir la signification profonde de cette nouvelle norme fondamentale. L'auteur interroge les grandes organisations internationales, les pouvoirs publics, les entreprises, les experts sur leur aptitude à apporter des réponses à des exigences sociales croissantes.

Le sommaire de l'ouvrage éclaire ses intentions :

• sur quelques accidents et catastrophes,
• sur quelques phénomènes de société,
• sur la mondialisation,
• sur le fonctionnement des pouvoirs publics,
• sur le management des entreprises et des collectivités,
• sur quelques amis disparus.