en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
En se basant sur l'étude d'oeuvres littéraires américaines et leurs contextes historique et culturel, cet essai revient sur le discours de stigmatisation sociale des pauvres américains blancs. Il insiste sur la violence des rapports sociaux et la force de l'imaginaire racial, racialisé et raciste qui s'y superpose et montre que le qualificatif de white trash relève de ces deux registres. ©Electre 2024
«"Être" poor white trash» aux États-Unis, c'est d'abord se faire traiter de «poor white trash!», «sale Blanc !», intérioriser cette dénomination, la vivre, dans la honte, comme un stigmate. Parce que les discours d'une époque sont inscrits au coeur du texte, la littérature nous permet plus que les sciences sociales de découvrir les métamorphoses de ce personnage de pauvre méprisable, enfant bâtard de la classe et de la race.
Par l'étude littéraire des oeuvres des écrivains Sherwood Anderson, Erskine Caldwell, Harper Lee et Russell Banks, mais également de leurs arrière-plans historique et culturel, on découvre un personnage plus vraiment blanc, grossier, pouilleux, alcoolique et violent, qui incarne dans un même mouvement les bas-fonds de l'humanité et la bouffonnerie grotesque. Ce livre montre que si la pauvreté obscène et la vilénie morale du «white trash» offrent un spectacle odieux, elles sont surtout les fruits d'un discours qui permet de conjurer l'angoisse du déclin social.
Des quartiers noirs de Baltimore où le terme «po' white trash» serait né vers 1830 au Détroit du rappeur Eminem qui revendique aujourd'hui l'épithète infamante, ce livre se propose de suivre les traces laissées dans le grand récit national par le «poor white trash» et de comprendre sa subversion profonde de l'ordre social et des interdits raciaux de l'Amérique contemporaine.
Paru le : 01/12/2011
Thématique : Sociologie des discriminations
Auteur(s) : Auteur : Sylvie Laurent
Éditeur(s) :
Sorbonne Université Presses
Collection(s) : Mondes anglophones Mondes anglophones
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-84050-769-7
EAN13 : 9782840507697
Reliure : Broché
Pages : 308
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Épaisseur: 1.8 cm
Poids: 450 g