M. Lamy évoque ses souvenirs d'enfance sur le plateau belge du Condroz, les moments passés chez ses parents et chez ses grands-parents, et les personnages atypiques qui l'ont marqué : son grand-père paternel, sa grand-tante Béatrice, parrain Joseph, etc. ©Electre 2024

Découvrez le Condroz et un peu de son histoire au travers de nouvelles émouvantes et pétillantes.

« Au fil des saisons, on découvrait l'iris, la spirée ulmaire, la benoîte des ruisseaux et la valériane. Le printemps faisait éclore la cardamine des prés. Puis venaient les boutons d'or. Un ultime détour m'amenait à la cabane construite à l'abri des saules pour cacher nos petits trésors : des billes d'acier, des boutons de cuivre ou une vieille hache chapardée dans l'atelier paternel. La faim me faisait réintégrer le logis familial. Vite, la carnassière laissée au portemanteau du vestibule, une tartine en main, je pouvais retrouver mon terrain de jeux et de découvertes. Le Bocq m'attirait. J'aimais ses méandres et ses berges spongieuses où, brusquement, les bottines s'enfonçaient... »

Pour nous parler du Condroz et de son village natal, Michel Lamy se penche sur son enfance, partagée entre la maison paternelle de Hamois et celle de ses grands-parents à Emptinne. C'est pour lui l'occasion de dresser une galerie de portraits de personnages, aujourd'hui disparus et de décrire un mode de vie, pas tellement éloigné mais qui apparaîtra totalement obsolète à la jeunesse d'aujourd'hui.

« Chemins d'enfances en Condroz » décrit la vie d'un petit garçon, âgé de trois ans en 1940 et qui découvre petit à petit la vie sociale et la rigueur d'une éducation sans concession.

Nous retrouvons dans les récits, l'histoire de femmes et d'hommes qui ont imprégné sa mémoire : mère Courage, la grand-tante Béatrix, la tante Bébé et, surtout, son grand-père paternel, « parrain Joseph », celui qui lui a enseigné, non seulement l'amour de la terre mais également l'art de vivre en harmonie avec les gens et la nature.