Récit des opérations militaires françaises par un artilleur et aviateur de la Grande Guerre. Ayant rejoint le 34e régiment d'artillerie en 1913, F. Gealageas est envoyé sur le front de la Marne avant d'être chargé de former les réservistes. Refusant de passer pour un embusqué, il rejoint l'école d'aviation d'Avord, puis la Belgique en 1916 en qualité d'aviateur. ©Electre 2024

Classe 13

En 1913, Firmin Gealageas, dit Géa, rejoint le 34^ème d'artillerie à Angoulême. Un an plus tard, le 3 août 1914, c'est la guerre. L'artilleur Gealageas est sur le front de la Marne, en Champagne, avant d'être envoyé à Périgueux pour former des réservistes. Mais là, qualifié d'« embusqué », et face aux difficultés rencontrées, il se décide plus que jamais à quitter cet endroit qu'il aurait cru idyllique.

Si, à cette époque, on recherche des volontaires pour l'aviation, on dit également qu'il faut être fou pour y entrer. Mais qu'importe, Géa fait une demande et, recruté, il rejoint l'école d'Avord. Il décroche son brevet de pilote aviateur, le 6 janvier 1916. Après un passage au centre d'entraînement du Plessis-Belleville, il est affecté à la M.F. 34, en Belgique.

Que ce soit à bord de Farman, Sopwith, Morane-Saulnier, ou autres coucous volants, la guerre fait rage dans les airs. Chaque sortie peut être la dernière. Pourtant, malgré le danger des missions, les crashs, les accidents mortels, les blessures, Géa évite les coups du sort, et c'est l'Armistice qui met un terme à sa carrière de pilote. En attendant que sonne l'heure de la démobilisation, il est affecté à la direction du fort de Vitry-les-Reims, qui sert de prison pour les P.G. allemands.

À l'occasion des 90 ans de la fin de la Première Guerre mondiale, et de la disparition du dernier poilu, quelle meilleure piqûre de rappel que le parcours d'un soldat de la Grande Guerre. L'auteur signe ici son dixième ouvrage et insiste une nouvelle fois, sur l'importance du devoir de mémoire et de la sauvegarde des écrits.