L'auteure raconte sa relation passionnelle avec le marquis B. B. G. durant la Seconde Guerre mondiale et son action dans le maquis. Son fiancé, prisonnier des Allemands à la suite de la capitulation de l'Italie le 3 septembre 1943, fut déporté en Pologne et libéré un an après la libération de N. Sinclair-Kharbine et de sa famille. ©Electre 2025

L'ÉTÉ ITALIEN -1943 -

Récit autobiographique terminé dans les derniers jours avant débarqueraient des alliés en Normandie.
Commencé lorsque ma mère, mon frère et moi, nous cachions sous de fausses identités à la Villa Rose, chemin du Paradis à Golfe Juan.
Mon grand amour le marquis B. B. G. était prisonnier des Allemands, à la suite de la capitulation de l'Italie le 7 septembre 1943, et logé à l'hôtel Martinez à Cannes avec d'autres officiers de sa batterie.
Attendant le débarquement, je ne voulais pas quitter la Côte d'Azur dans l'espoir qu'il soit libéré en même temps que nous. Hélas, j'ai su des années plus tard, qu'il avait été déporté en Haute Silésie (Pologne) et libéré seulement une année après notre propre libération.
Ce qui m'a permis de tenir bon, est l'immense amour qui me liait à lui.
Tout le récit autobiographique de notre passion si conflictuelle fut écrit au village de Villecomtal-sur-Arros (Gers) où nous cachions ma mère et moi, après la descente de la Gestapo dans notre villa à Golfe Juan le 31 décembre 1943.
Ayant rejoint le maquis, je fus promue « chef » d'un groupe de soldats soviétiques échappés à leurs geôliers Allemands, qu'ils avaient égorgés.
Lorsque l'armée Allemande en déroute longea notre village, toute la population craignant un deuxième Ouradour-sur-Glane réussit à se réugier sur les hauteurs qui surplombaient la route qu'emprunta l'armée allemande défaite.
Je n'ai rien sauvé de cette époque tourmentée sauf mon manuscrit L'été Italien et les albums de photos de famille.
La vie s'est tragiquement terminée pour le marquis B.B.G.
Paix à son âme. Puisse-t-il vivre pour toujours à travers L'été Italien.