Cet ouvrage retrace l'histoire de la bibliothèque de La Chaux-de-Fonds et de ses différents départements et propose en même temps une réflexion sur la lecture publique, la conservation du patrimoine écrit et audiovisuel et les défis soulevés par les nouvelles technologies et leurs implications. ©Electre 2024

Ce livre - publié à l'occasion du 175^e anniversaire de la Bibliothèque publique de La Chaux-de-Fonds - se veut plus qu'une histoire de la Bibliothèque ; il s'agit de présenter des réflexions sur la lecture publique, la conservation du patrimoine écrit et audio-visuel, ainsi que sur les différents publics et lieux de mise à disposition des livres. Enfin, cet ouvrage se penche aussi sur les défis actuels des livres électroniques.

La Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds naît dans une simple salle de classe en 1838, comme une réponse, au moyen de la culture et de l'instruction, à la répression qui suit les insurrections républicaines de 1831. Sans soutien des pouvoirs publics, animée par des bénévoles, elle connaît des débuts difficiles et ne peut s'enrichir, que progressivement par l'apport de dons de diverses sociétés et de mécènes.

C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'elle réussit réellement à se déployer en offrant le libre accès aux rayonnages et de nouveaux lieux de lectures : Bibliothèque des Jeunes et Bibliobus. De plus, au fil des ans plusieurs départements sont créés, tel celui du prêt des disques, celui de la conservation des manuscrits et des fonds privés, et, avec l'appui du canton, le Département audiovisuel (DAV) qui conserve films et archives photographiques indispensables à l'histoire de la région. La Bibliothèque devient ainsi un centre de recherche et conservation moderne et de première importance.

L'un des grands enjeux de la Bibliothèque a été l'informatisation du catalogue et la création d'un réseau incluant toutes les bibliothèques du canton ainsi que celles du Jura, qui sera rattaché au. Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (RERO). Le livre aborde aussi lés défis soulevés par les problèmes de conservation et par les nouvelles technologies et leurs implications, tant sur la formation des bibliothécaires que sur les habitudes des lecteurs.