Carte fidélité
Mollat Radio
Suggestions de mots clés
Suggestions de contenus éditoriaux
Chargement...
Suggestions littéraires
Chargement...
Un coup de coeur de Mollat
Il y a d'abord cette entrée en matière absolument fabuleuse qui est d'une virtuosité littéraire éclatante.
Saul Bellow nous entraîne dans l'un des plus prestigieux hôtels parisiens, Le Crillon. Nous y découvrons un personnage hors norme, au demeurant grand jouisseur de la vie et de l'argent qu'il jette par les fenêtres en dépit de l'inconstance de ses finances.
Qui est-il ? Abe Ravelstein.
L'homme est malade, il vit ses derniers jours. Il aimerait un biographe, quelqu'un de suffisamment proche pour l'accompagner jusqu'à la mort. Ce sera Shick, l'alter ego de Bellow. Le portrait qui s'en suivra sera tour à tour élogieux, ironique, grave, compétent pour tout dire et d'une vivacité permanente. L'esprit de Bellow que l'on dit pourtant âgé semble au meilleur de sa forme, l'humour bien sûr prédomine mais il y a aussi de belles et fort émouvantes pages qui traduisent la grande sensibilité de l'auteur. Les femmes ont été et seront toujours le grand privilège des romans de cet auteur nobélisé en 76 et si Ravelstein intrigue, enchante ou exaspère il faut s'incliner devant les deux personnages de Vela et Rosamund qui impressionnent le mieux la mémoire du lecteur. Voilà de quoi ravir beaucoup de monde car ce livre brasse de nombreux thèmes, il est certes débridé mais assez court voire incisif et porte en lui des questions essentielles. Que demander de plus ?
Qui est-il ? Abe Ravelstein.
L'homme est malade, il vit ses derniers jours. Il aimerait un biographe, quelqu'un de suffisamment proche pour l'accompagner jusqu'à la mort. Ce sera Shick, l'alter ego de Bellow. Le portrait qui s'en suivra sera tour à tour élogieux, ironique, grave, compétent pour tout dire et d'une vivacité permanente. L'esprit de Bellow que l'on dit pourtant âgé semble au meilleur de sa forme, l'humour bien sûr prédomine mais il y a aussi de belles et fort émouvantes pages qui traduisent la grande sensibilité de l'auteur. Les femmes ont été et seront toujours le grand privilège des romans de cet auteur nobélisé en 76 et si Ravelstein intrigue, enchante ou exaspère il faut s'incliner devant les deux personnages de Vela et Rosamund qui impressionnent le mieux la mémoire du lecteur. Voilà de quoi ravir beaucoup de monde car ce livre brasse de nombreux thèmes, il est certes débridé mais assez court voire incisif et porte en lui des questions essentielles. Que demander de plus ?
