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Un coup de coeur de Mollat
Un premier roman français qui ne soit ni autobiographique, ni intimiste, ni nombriliste, ça existe encore !
Grace à la plume de Stéphane Audeguy, nous voilà embarqués dans un récit passionnant qui nous emmène aux quatre coins du monde, à travers les deux derniers siècles.
Avec un talent de conteur impressionnant pour une si jeune expérience, il nous narre la rencontre à Paris d'un vieux couturier japonais et d'une jeune bibliothécaire embauchée pour classer sa collection de livres sur la dernière passion de sa vie : les nuages. Avant de l'employer à cette tâche qu'on imagine fastidieuse, il va lui raconter jour après jour la vie de tous les hommes, scientifiques, artistes et doux rêveurs qui ont levé les yeux vers le ciel. Toutes ces histoires vont s'emboîter, se répondant les unes aux autres, jusqu'à former un hymne vibrant à ces chercheurs d'absolu, tantôt bien réels, tantôt imaginaires. L'érudition du récit, sans jamais être pesante joue un rôle plus poétique que didactique ; finalement, l'important n'est pas là, il est plutôt dans cette quête existentielle commune à tous ces hommes, et peut-être aussi au vieux couturier (qui cache un lourd secret) et à sa jeune amie.
L'écriture de Stéphane Audeguy est fine et précise sans jamais être sèche. Parfois , au détour d'une phrase,il ose une chute qui surprend et nous fait sourire ; car ce livre ne manque pas d'humour, ni de sensualité, ce n'est d'ailleurs pas le moindre de ses aspects, mais pour cela je vous conseille d'aller y jeter un oeil...
Avec un talent de conteur impressionnant pour une si jeune expérience, il nous narre la rencontre à Paris d'un vieux couturier japonais et d'une jeune bibliothécaire embauchée pour classer sa collection de livres sur la dernière passion de sa vie : les nuages. Avant de l'employer à cette tâche qu'on imagine fastidieuse, il va lui raconter jour après jour la vie de tous les hommes, scientifiques, artistes et doux rêveurs qui ont levé les yeux vers le ciel. Toutes ces histoires vont s'emboîter, se répondant les unes aux autres, jusqu'à former un hymne vibrant à ces chercheurs d'absolu, tantôt bien réels, tantôt imaginaires. L'érudition du récit, sans jamais être pesante joue un rôle plus poétique que didactique ; finalement, l'important n'est pas là, il est plutôt dans cette quête existentielle commune à tous ces hommes, et peut-être aussi au vieux couturier (qui cache un lourd secret) et à sa jeune amie.
L'écriture de Stéphane Audeguy est fine et précise sans jamais être sèche. Parfois , au détour d'une phrase,il ose une chute qui surprend et nous fait sourire ; car ce livre ne manque pas d'humour, ni de sensualité, ce n'est d'ailleurs pas le moindre de ses aspects, mais pour cela je vous conseille d'aller y jeter un oeil...