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Un coup de coeur de Mollat
Des manuscrits paléochrétiens aux oeuvres de Dubuffet en passant par Manet, Matisse ou Malévitch, voici une grande généalogie des artistes hantés par l'infini.
D'où nous vient ce sentiment d'infini éprouvé à la contemplation de certains tableaux ?
En tentant de répondre à cette question, l'historien et critique d'art Pierre Schneider nous invite à une traversée inédite et passionnante de l'histoire de la peinture.
Si l'histoire de l'art s'adonne plus volontiers au traitement et à l'analyse des figures, l'auteur marque ici une rupture en plaidant en faveur du fond. Nous sommes alors conviés, au travers d'une très riche iconographie, à pénétrer dans l'arrière-plan essentiel à toute projection picturale.
Ce fond dont il est question dans cette étude est le fond perdu, le fond sans fond, celui de la mise en abyme, théâtre de toute l'angoisse métaphysique de l'homme face à l'inconu de l'infini. Arche de Noé ou Radeau de la Méduse dérivant sur les flots, mers sans fin de Manet, personnages sans prise sur l'espace de Giacometti... autant de manifestations et de sens donnés à l'infini.
Car s'il s'agit bien de peinture dans cette épopée, il s'agit aussi d'une réflexion sur l'histoire de l'homme et de son esprit.
Ne vous laissez pas décontenancer par l'apparente complexité du thème : la clarté du propos, la pertinence de l'analyse et la qualité graphique font de cette "Petite histoire de l'infini en peinture" un ouvrage hors du commun tant dans la forme... que dans le fond.
En tentant de répondre à cette question, l'historien et critique d'art Pierre Schneider nous invite à une traversée inédite et passionnante de l'histoire de la peinture.
Si l'histoire de l'art s'adonne plus volontiers au traitement et à l'analyse des figures, l'auteur marque ici une rupture en plaidant en faveur du fond. Nous sommes alors conviés, au travers d'une très riche iconographie, à pénétrer dans l'arrière-plan essentiel à toute projection picturale.
Ce fond dont il est question dans cette étude est le fond perdu, le fond sans fond, celui de la mise en abyme, théâtre de toute l'angoisse métaphysique de l'homme face à l'inconu de l'infini. Arche de Noé ou Radeau de la Méduse dérivant sur les flots, mers sans fin de Manet, personnages sans prise sur l'espace de Giacometti... autant de manifestations et de sens donnés à l'infini.
Car s'il s'agit bien de peinture dans cette épopée, il s'agit aussi d'une réflexion sur l'histoire de l'homme et de son esprit.
Ne vous laissez pas décontenancer par l'apparente complexité du thème : la clarté du propos, la pertinence de l'analyse et la qualité graphique font de cette "Petite histoire de l'infini en peinture" un ouvrage hors du commun tant dans la forme... que dans le fond.