Un coup de coeur de Mollat
Dans ce roman au parfum de nostalgie, il est beaucoup question de la perte inextricable des êtres chers, du courage et de la culpablité et, en un questionnement qui n'a jamais d'écho, du grand mystère de la non communication des mères et des filles.
Iza, après la mort de son père, décide d'emmener sa mère vivre avec elle à Budapest dans son appartement qui, dénué de tout ce qui, dans la chaleur de sa maison dans la campagne hongroise, faisait la vie de la vieille femme, trés vite, deviendra une prison.
Reprenant un thème qui lui est cher, l'auteur utilise la notion d'enfermement comme impossibilité de continuer une vie qui n'a plus de substance.
Dés lors que le rythme des jours et le rituel des habitudes s'effondrent, apparaissent inquiétudes et ennuis, générant une probable issue tragique.