Sept conférences prononcées entre 1896 et 1900 et consacrées à la renaissance de l'idéalisme, à l'art et la morale, à l'idée de patrie, à la nation et l'armée, aux ennemis de l'âme française, au génie latin et au besoin de croire. Maître à penser de Péguy et de Bergson, F. Brunetière donne des clés pour comprendre la spécificité du génie français. ©Electre 2024

Alors que la France est chaque jour plus menacée dans son identité et sa souveraineté, que son histoire est chaque jour davantage mise à mal, que sa mémoire est chaque jour davantage salie, que sa culture se délite, que les valeurs dont elle était porteuse se transmettent de plus en plus difficilement, parce que pour toutes ces raisons le combat pour l'identité française, la culture française, les valeurs françaises et plus généralement la civilisation française et européenne se fait chaque jour plus pressant, il est plus que jamais nécessaire de retourner aux sources de ce qui fit la grandeur de la France pour y puiser ce que la culture et la pensée françaises ont produit de meilleur.

La réédition des Discours de combat de Ferdinand Brunetière contribue à cette réappropriation de l'histoire et de la culture françaises. C'est un moyen de nous plonger dans une méditation en profondeur sur ce qui constitue la France et l'âme française. À l'occasion de sept conférences prononcées entre 1896 et 1900 et consacrées à la renaissance de l'idéalisme, à l'art et la morale, à l'idée de patrie, à la nation et l'armée, aux ennemis de l'âme française, au génie latin et au besoin de croire, l'auteur fait comprendre ce que sont la grandeur, la beauté et la spécificité du génie français. En nous enracinant dans ce que la France a produit de meilleur, il nous conduit à méditer sur ce qui fait sa singularité et définit sa place dans l'histoire et dans le monde. Il nous donne des clés pour comprendre le présent et préparer l'avenir. Un siècle après sa mort, les leçons de ce grand esprit français, maître de conférences à l'École normale supérieure, professeur à la Sorbonne et membre de l'Académie française, maître à penser de Péguy et de Bergson, n'ont rien perdu de leur saveur ni de leur pertinence.