Dénonciation du centralisme français qui, à l'encontre des directives européennes récentes, demeure selon l'auteur défavorable à la survie des langues régionales, malgré leur inscription dans la Constitution en 2008. M. Tréguier propose des solutions pour sauver le patrimoine culturel breton tout en permettant à la France d'améliorer son image. ©Electre 2024
L'homme (la femme) est un animal qui pense et qui parle ; qui pense parce qu'il parle.
Prolongeant la variété des espèces qui est une condition de la vie, la diversité culturelle définit l'humanité.
Il n'y a de Bretagne que si la langue bretonne existe. Les Bretons et aussi bien les Français sont massivement favorables à sa survie.
Mais l'État français reste en retrait sur nombre de conventions de l'ONU et de la Communauté Européenne appelant au respect des langues minoritaires.
Dans les termes où le problème est posé depuis plus de deux cents ans, il est sans solution : car les régionalistes et les centralisateurs, qui incarnent deux conceptions de la République, sont également sincères.
Examinant les événements de l'été 2008 qui ont abouti à une modeste inscription des langues régionales dans la Constitution française, Michel Treguer poursuit et achève une réflexion amorcée dans ses deux précédents ouvrages : Aborigène occidental et Espèce d'homme !
Il propose les modalités d'une «paix des braves» qui permettrait à la Bretagne de sauver sa culture et à la France d'améliorer son image internationale.
Paru le : 01/11/2008
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Michel Tréguier
Éditeur(s) :
YoraN
Collection(s) : Non précisé.
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-916579-17-7
EAN13 : 9782916579177
Reliure : Broché
Pages : 142
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 14.0 cm
Poids: 400 g
Carte fidélité
Mollat Radio
