M. Oakeshott (1901-1990), sceptique à tendance conservatrice tout en étant partisan d'un Etat ultraminimal, prend appui sur l'histoire des idées pour analyser l'activité de gouverner. Il oppose la théorie politique de l'individualisme, forme la moins contraignante de l'association civile, à la théorie politique du collectivisme, dont les politiques redistributrices sont l'aboutissement actuel. ©Electre 2024
Spécialiste mondialement renommé de Hobbes et professeur de sciences politiques à la prestigieuse London School of economics, le philosophe Michael Oakeshott (1901-1990) est une figure intellectuelle britannique majeure. D'une sensibilité conservatrice à tendance libertarienne mais surtout foncièrement sceptique en politique et de fait inclassable, il est l'auteur d'une oeuvre plus considérable en densité qu'en quantité - dont un titre (De la conduite humaine, PUF, 1995) a déjà été traduit en français.
Dans Morale et politique dans l'Europe moderne (1958), ce non-conformiste viscéral soutient la thèse originale et décapante que l'histoire de la pensée politique occidentale se caractérise essentiellement par le développement et l'antagonisme de deux théories : l'individualisme (l'association civile d'individus autonomes avec le moins de gouvernement possible), qui a sa nette préférence, et le collectivisme (sous les deux visages «productiviste» et «distributif») - l'un et l'autre sous-tendus par des positions morales premières.
Paru le : 18/11/2006
Thématique : Sciences politiques
Auteur(s) : Auteur : Michael Oakeshott
Éditeur(s) :
Belles lettres
Collection(s) : Bibliothèque classique de la liberté
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Olivier Sedeyn
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-251-39043-7
EAN13 : 9782251390437
Reliure : Broché
Pages : 200
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.5 cm
Poids: 244 g
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