en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Histoire des déportés communards à travers leur correspondance retenue par l'administration pénitentiaire française de Nouvelle-Calédonie entre 1872 et 1880. ©Electre 2024
Plus de 31 000 communards furent tués par les troupes versaillaises. La répression ne s'arrêta pas aux massacres de la semaine sanglante. Du mois de mai au mois de septembre 1871, 25 000 insurgés de la Commune ou simples suspects sont jetés dans les forts et les îles de l'Océan, de Cherbourg à la Gironde. 4 000 prisonniers sont condamnés à la déportation en Nouvelle-Calédonie. 3 000 sont condamnés à la déportation simple sur l'île des Pins, 900 à la déportation en enceinte fortifiée à Ducos au nord de Nouméa et 300 au bagne sur l'île Nou.
De 1872 à 1880, les déportés de la Commune en Nouvelle-Calédonie ont vu leur correspondance retenue par l'administration pénitentiaire. De leur incarcération à Versailles, des forts, des pontons et des îles de l'Atlantique jusqu'à leur détention en Nouvelle-Calédonie, les lettres étaient soumises à l'arbitraire des surveillants. Les familles n'étaient pas averties des disparitions, des grâces, et des retours. Les lettres étaient classées dans les dossiers des condamnés. C'est ainsi que certaines correspondances unilatérales se sont poursuivies des années durant sans que les intéressés en aient connaissance.
L'auteur a consulté 2 500 dossiers de déportés aux archives d'Outre-mer à Aix-en-Provence, trouvé des centaines de lettres, principalement des demandes de nouvelles, et des missives d'amour, de chagrin et d'attente. Les déportés ne voulaient pas être oubliés. Il convenait que leur correspondance ne demeurât pas lettres mortes.
Paru le : 12/09/2001
Thématique : Biographies d'auteurs
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Cherche Midi
Collection(s) : Documents
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Virginie Buisson
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782862748856
Reliure : Broché
Pages : 170
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.6 cm
Poids: 309 g