En évoquant les problèmes de la vie pénitentiaire, Vidocq (1775-1857) savait de quoi il parlait : ce combattant de Valmy et Jemmapes, déserteur passé dans le camp autrichien, bandit sous la Terreur, condamné à huit ans de travaux forcés en 1796, multiplia les évasions, devint indicateur, puis chef de la sûreté. Il s'exprime ici sur la présomption d'innocence et sur les conditions de détention. ©Electre 2024
Vidocq (1775-1857) savait de quoi il parlait : cet ancien combattant de Valmy et Jemmapes, avait écumé les campagnes en compagnie de bandes armées. Capturé et condamné à huit ans de travaux forcés en 1796, il multiplia les évasions et les incarcérations jusqu'en 1809, date à laquelle il devint indicateur puis... chef de la Sûreté. Ce personnage hors du commun inspira à Balzac son Vautrin, et à Hugo son Jean Valjean.
Dans son commentaire, Alphonse Boudard montre que ces Considérations sur la présomption d'innocence, les conditions de détention - en particulier des jeunes prisonniers - et le droit à être jugé dans un délai raisonnable n'ont rien perdu de leur actualité...
Paru le : 26/01/1999
Thématique : Sociologie pénale Droit Pénal
Auteur(s) : Auteur : François Vidocq
Éditeur(s) :
Mille et une nuits
Collection(s) : La petite collection
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782842053802
Reliure : Broché
Pages : 64
Hauteur: 15.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 0.4 cm
Poids: 53 g
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