en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Le parcours d'Anthony Blunt (1907-1983), historien d'art renommé qui servit les intérêts de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Sont notamment retracés sa jeunesse, son arrivée au marxisme dans les années 1930, son activité d'espion, sa carrière d'inspecteur des tableaux de la collection royale, ses aveux passés en 1964 et la révélation de ce secret en 1979. ©Electre 2024
« La Grande-Bretagne est un pays qui met ses traîtres ordinaires en prison mais laisse les traîtres ordinaires en prison mais laisse les traîtres gentlemen au palais de Buckingham ! » s'exclamait le député Hamilton en 1979. La Chambre des communes venait d'enterrer l'« affaire Blunt », bien que Margaret Thatcher eût reconnu que Sir Anthony Blunt (1907-1983), l'un des plus grands historiens d'art du XXe siècle, inspecteur des tableaux de la reine, grand spécialiste de Poussin et de baroque italien, avait été un espion à la solde de Moscou.
Les Français férus de services secrets et de guerre froide connaissent les noms de Burgess, Maclean et Philby, « les traîtres de Cambridge ». En réalité, le trio fut un quatuor, même si Blunt s'impliqua davantage dans l'étude des arts que dans la pratique de l'espionnage. Dans les années 1920, il était promis à un bel avenir au sein de l'intelligentsia, mais il avait pour credo ces mots d'E. M. Forster : « Si j'avais à choisir entre trahir mon pays et trahir mes amis, j'espère que j'aurais le courage de trahir le premier. » En outre, son homosexualité le faisait rêver à une société affranchie des tabous. Devenu marxiste à sa façon, il livra des informations aux Soviétiques à la faveur de la guerre, quand il obtint un poste au sein du contre-espionnage britannique.
Soupçonné dès 1951 par les Anglais, il passa très discrètement aux aveux en 1964 en échange de l'immunité. Ce fut le secret le mieux gardé d'Angleterre jusqu'en 1979, et Blunt ne connut ni la prison ni l'exil. Après tout, ne s'était-il pas toujours considéré comme un parfait gentleman parmi d'autres gentlemen dans ce roman d'espionnage qui est aussi une histoire culturelle de la Grande-Bretagne au XXe siècle ?
Paru le : 06/09/2006
Thématique : Récits de vie
Auteur(s) : Auteur : Miranda Carter
Éditeur(s) :
Payot
Collection(s) : Documents
Contributeur(s) : Traducteur : Bernard Blanc
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782228901093
Reliure : Broché
Pages : 573
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 4.1 cm
Poids: 658 g