Ensemble de réponses à apporter aux principales affirmations de l'apologétique musulmane. Cet ouvrage donne des éléments d'information relatifs à l'islam tout en montrant la cohérence de la foi chrétienne. Il s'adresse également aux musulmans désireux de comprendre le point de vue des chrétiens sur leur religion. ©Electre 2024

Retentit avec toujours plus d'urgence l'appel que lançait déjà en 2003 saint Jean-Paul II : « Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans [et pour qui n'est-ce pas aujourd'hui, peu ou prou, le cas ?] à connaître l'islam de manière objective [autrement dit : toute connaissance de l'islam n'est pas objective...] et à savoir s'y confronter. » (Ecclesia in Europa, n° 57). S'y confronter ? La confrontation, à laquelle le Pape sommait les chrétiens de se préparer, leur demande non seulement de bien connaître l'islam, mais surtout de bien se connaître eux-mêmes... C'est donc à une réappropriation de leur identité qu'ils sont appelés, en ces temps d'indifférentisme généralisé et d'apostasie silencieuse dénoncés par cette même exhortation apostolique (ibid. n° 9).

Pour répondre à cette demande, l'abbé Guy Pagès, licencié en théologie, prêtre du diocèse de Paris, ayant vécu et évangélisé en République islamique de Djibouti, a rédigé cet ouvrage, qui, deux ans après sa parution en est déjà à sa troisième édition, revue et augmentée. Vous y trouverez exposés aussi bien de nombreux éléments d'information relatifs à l'Islam, que la cohérence de la Foi chrétienne. Le sous-titre vient de ce que tous les articles de chaque chapitre se terminent par au moins une question... Ainsi cet ouvrage s'adresse-t-il aussi aux musulmans désireux de s'informer du regard chrétien posé sur l'islam, eux à qui Allah demande : « Si tu es dans le doute sur ce qui t'a été envoyé d'en haut, interroge ceux qui lisent les Écritures envoyées avant toi. » (Coran 10.94)

« Le dialogue inter-religieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C'est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir. »
(Benoît XVI, Cologne, 20.08.2005).