Prises de position catholiques contre le mariage pour tous qui signerait la fin des valeurs familiales fondées sur le couple homme/femme. Chaque jour des témoignages, des citations qui illustrent un engagement politique. Est repris l'appel à la révolution chrétienne du pape en date du 18 juillet 2013. ©Electre 2024

« 1914 : Voilà 100 ans, éclate l'atroce boucherie ensanglantant l'Europe.
2014 : Voici déclarée une nouvelle guerre menaçant toute l'Europe. Guerre de l'homme contre l'homme, cherchant sournoisement ou violemment à détruire l'humanité en tant que telle. La sapant en ses fondements mêmes, en cassant les deux seuls repères universels traversant temps et espace : l'homme et la femme donnant ensemble la vie. L'altérité conditionnant la fécondité. Ces deux piliers du monde, les voilà dynamités. Le cristal de l'humanité, c'est la famille : la voilà fracassée.
Notre pape sonne le tocsin, nous arrachant à la torpeur : "Ce n'est pas une crise économique, culturelle, c'est une crise de l'homme. Et ce qui peut être détruit, c'est l'homme ! Il y a des Hérode qui trament des desseins de mort, détruisant et défigurant le visage de l'homme et de la femme. Ne soyons pas naïfs : ce n'est pas une lutte politique, c'est la prétention de détruire le plan de Dieu, une motion du père du mensonge qui cherche à tromper les enfants de Dieu."
Aussi, lance-t-il l'appel : "Aujourd'hui un chrétien n'est pas un chrétien s'il n'est pas révolutionnaire. Je vous demande d'être révolutionnaires. Je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire qui, au fond, croit que vous n'êtes pas en mesure d'assumer vos responsabilités et que vous n'êtes pas capables d'aller à contre-courant Ayez le courage d'aller à contre-courant. Ayez le courage d'être heureux. Jeunes, en vous, j'ai confiance !" (JMJ de Rio, 28 juillet 2013)
Pas une minute à perdre ! Voilà que tout un peuple se lève, se relève, se soulève. Refusant d'être bâillonné, anesthésié, enchaîné.
De ces jeunes soyons dignes et fiers. Vivons à la hauteur de leur coeur. Ne les méprisons pas. Ne les décevons pas. Ne les trahissons pas. Que notre tiédeur n'éteigne pas leur ferveur. Que nos lâchetés n'étouffent pas leur radicalité. Que nos peurs ne paralysent pas leurs ardeurs. Au contraire, laissons-nous entraîner par leur enthousiasme, stimuler par leur courage, booster par leurs audaces, contaminer par leur joie contagieuse, irradier par leurs regards-lumière.
Être lâches, nous n'en n'avons plus le droit.
Nous ne lâcherons pas. Nous ne faillirons pas. Nous ne souillerons pas notre conscience. Nous ne trahirons pas notre bon sens. Nous ne renierons pas notre espérance. Nous ne bâillonnerons pas nos lèvres. Nous ne décevrons pas l'attente d'une multitude déjeunes. Nous ne serons pas sourds aux cris des enfants. Nous ne provoquerons pas leurs larmes. Nous serons les hommes et les femmes du courage. Nous nous battrons en déjà grands vainqueurs. »