L'histoire de la médaille miraculeuse et de son rôle protecteur : du XIe siècle au milieu du XVIIIe siècle et au-delà. Un bref important du pape Benoît XIV lui accorde alors de nombreuses indulgences. ©Electre 2024

La médaille dite de saint Benoît est l'un des objets de piété les plus populaires du monde chrétien, presque au même titre que la médaille miraculeuse de la Rue du Bac. Elle est cependant beaucoup plus ancienne. Bien que l'origine précise de cette médaille reste mystérieuse, on en observe les effets bien longtemps après la mort du saint : au XI^ème siècle, on trouve la trace dans un manuscrit allemand de la miraculeuse guérison d'un jeune homme appelé Brunon, par l'intermédiaire de cette médaille. Et ce jeune homme deviendra moine, puis Pape sous le nom de Léon IX... Une foule d'autres bienfaits recueillis de toutes parts, et dus à cette médaille, amena le Siège Apostolique à se prononcer, ce qu'il fit en 1742 par un Bref important du Pape Benoît XIV, approuvant cette médaille et lui accordant de nombreuses indulgences.

Dans la lutte que le démon mènera jusqu'à la fin des temps pour la perte des âmes et la destruction du règne de Jésus-Christ, la médaille de saint Benoît est donc assurément un auxiliaire très précieux que la Miséricorde divine nous a accordé ; elle est, en effet, comme un exorcisme permanent destiné à prémunir et défendre les chrétiens contre l'action infernale. Dieu s'en est servi pour faire des conversions et des miracles parfois éclatants, comme Dom Guéranger nous le rapporte avec quelques exemples, dans ce petit livre bien propre à nous faire comprendre l'importance de cette médaille. Médaille qui est un véritable don de Dieu ! A nous de savoir en tirer profit en la portant autour du cou, particulièrement en ces «temps mauvais» où les démons sont déchaînés...