L'auteur dénonce les déviations de l'après-Concile Vatican II : il accuse l'idéologie marxiste, en pénétrant profondément dans l'Eglise, d'avoir provoqué une désaffection pour le sacerdoce qui a aboutit à la pénurie actuelle. Il propose des remèdes en s'appuyant sur la pensée de Jean-Paul II. ©Electre 2024

«O que le prêtre est quelque chose de grand ! S'il le comprenait, il mourrait !» Ainsi s'exprimait le Curé d'Ars, parlant du sacerdoce. Et il est vrai que nous avons peine à comprendre la grandeur et la beauté du prêtre en cette époque particulièrement décadente.

Fort d'une longue expérience sacerdotale, l'auteur commence, sans complaisance aucune, à dénoncer les déviations de l'après-Concile Vatican II... L'idéologie marxiste ayant profondément pénétré dans l'Eglise, il s'en est suivi une désaffection pour le sacerdoce qui a conduit peu à peu à la pénurie dramatique que nous connaissons maintenant.

L'auteur propose des remèdes en s'appuyant sur la pensée de Jean-Paul II.

Tout d'abord, il faut rebâtir des familles chrétiennes ouvertes à la grâce, ouvertes à l'Esprit-Saint pour que l'appel de Dieu puisse se faire entendre sans obstacle. Il incombe aux parents d'ouvrir le coeur des enfants pour qu'ils soient réceptifs à cet appel et qu'ils y répondent généreusement.

Comme le disait Jean-Paul II lors de son passage à Ars : «Le prêtre n'est pas un fonctionnaire !». Ambassadeur de Dieu, il doit vivre en profondeur ce qu'il enseigne, être «le saint de sa doctrine».

Mieux que personne, et plus que tout autre, il doit réaliser dans tout son être cette parole de saint Paul : «Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi».

Pour que le prêtre puisse se réaliser pleinement, il faut que l'Eucharistie devienne le centre et la racine de sa vie et que toute son activité ne soit autre que le rayonnement de l'Eucharistie. Un prêtre vaut ce que vaut sa vie eucharistique, sa messe surtout. Messe sans amour, prêtre stérile ; messe fervente, prêtre conquérant d'âmes ; dévotion eucharistique négligée et manquant d'amour, prêtre en danger de se perdre (Ainsi s'exprimait Jean-Paul II, s'adressant à des prêtres en 1984).

Et, c'est encore notre bon pape Jean-Paul II qui disait : «Ne croyez jamais que les heures passées à genoux devant le tabernacle entravent ou freinent le dynamisme de votre ministère. C'est exactement le contraire qui est vrai. Ce qu'on donne à Dieu n'est jamais perdu pour l'homme» (Jean-Paul II, 1984).

Alors, n'ayons pas peur de nous mettre à genoux, de longues heures, devant le tabernacle et le Seigneur, le Tout-Puissant, opérera le prodige : il nous donnera des prêtres, des saints prêtres, beaucoup de saints prêtres !