Soeur Olive Danzé en entrée au monastère des bénédictines en 1926, elle prit en 1928 le nom de soeur Marie du Christ-Roi et fonda, sur la montagne Sainte-Geneviève, un sanctuaire. Dans ce sanctuaire, édifié entre 1935 et 1940 détruit en 1977, on venait adorer le seigneur sous le triple vocable : Christ-Roi, Prince de la paix, Maître des nations. ©Electre 2024

Née à Plogoff le 27 mars 1906, Olive Danzé est entrée en 1926 au monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, au 16 rue Tournefort, à Paris. Elle y prit, le 7 juin 1928, le nom de Sœur Marie du Christ-Roi.

Notre-Seigneur, qui avait préparé dès l'enfance cette âme privilégiée, la chargea d'une grande mission : celle de faire édifier dans l'enceinte du monastère, sur la montagne Sainte-Geneviève, un Sanctuaire dans lequel on viendrait L'adorer sous le triple vocable :

"Christ-Roi, Prince de la Paix, Maître des nations".

Alors que Pie XI venait, par l'Encyclique "Quas Primas", d'instituer dans l'Eglise, en 1925, la Fête du Christ-Roi, Notre-Seigneur manifestait le désir de régner sur la France, la fille aînée de l'Eglise, et au-delà sur les nations du monde entier :

"Que toutes les nations M'obéissent et Me prennent pour leur vrai Roi du Ciel et de la terre.

Que tout genou fléchisse à mon Nom, Jésus-Christ-Roi sur tout l'univers."

Le Sanctuaire du Christ-Roi, édifié entre 1935 et 1940, a été détruit en 1977. Sœur Olive est morte en exil, à Plogoff, le 2 mai 1968, condamnée à l'oubli. Mais il lui reste à accomplir une mission posthume : telle une colombe, elle prendra son envol, de Plogoff, pour aider la France, la "fille aînée de l'Eglise", à retrouver le sens de sa mission divine, le pacte de son alliance avec le Seigneur, conclu depuis le baptême de Clovis, et à porter comme par le passé, "le Nom du Christ devant tous les peuples et devant les rois de la terre", comme l'a écrit saint Pie X, pour que le Christ-Roi règne enfin sur les nations.