Très souvent nous fuyons les problèmes de la vie. Les fuir signifie nous fuir nous-mêmes. Vivre selon le Védânta aide à mettre un terme à cette fuite éternelle et infinie de soi-même. C'est une voie directe qui mène tout droit à l'âme. Tel est l'enseignement de Svâmî Vivekânanda qui a toujours mis l'accent sur la force et le courage qui jaillissent de notre expérience de la réalité. ©Electre 2024

Très souvent, nous fuyons les problèmes de la vie. Les fuir signifie nous fuir nous-mêmes. Vivre selon le Védânta aide à mettre un terme à cette fuite éternelle et infinie de soi-même. C'est une voie directe qui mène tout droit à l'âme. Tel est l'enseignement de Svâmî Vivekânanda qui a toujours mis l'accent sur la force et le courage qui jaillissent de notre expérience de la réalité.

Il tenait le courage pour un attribut fondamental de la réalité. Le courage religieux véritable vient d'un coeur pur. Un véritable abandon de soi est nécessaire pour acquérir cette force intérieure qui nous libère de toute peur. Et cette force signifie la foi en soi-même.

« Toute âme est, en puissance, divine. Notre but est de manifester le Divin qui est en nous, en contrôlant la nature extérieure et intérieure. Parvenons-y par le travail, par l'adoration, par la maîtrise de l'esprit ou par la philosophie, par l'une ou plusieurs de ces voies ou par toutes, et soyons libres. C'est là toute la religion. Les doctrines, les dogmes, les rites, les livres, les temples et les formes ne sont que des détails secondaires », écrivait Vivekânanda.

Svâmî Vivekânanda va établir le lien entre contemplation et action, au service du jnâna et karma-yoga. De cette double action - intérieure/extérieure - s'inspireront des humanistes et des sages comme Tagore, Aurobindo, Gandhi, Tolstoï...

Sa pensée est proche de la nôtre. L'esprit védantique, tel qu'il l'enseigne, est d'une hardiesse, d'une modernité et d'une liberté absolues.

« Le salut de l'Europe dépend d'une religion rationaliste ». Et cette « religion », c'est le non-dualisme de l'Advaïta, la notion de l'Absolu, du Dieu impersonnel, des grandes Upanishads, de Shankara, du Bouddha aussi, car ils prônaient une philosophie rationaliste.

Puissent la force des paroles de « Svâmîji » trouver un écho en nos coeurs et réveiller ce qui doit l'être !